Cannes 16 mai 2018
Cannes 16 mai :
Under The silver Lake de David Robert Mitchell (USA)
La bande annonçait un peu de folie, mais ce n'était rien par rapport au produit final. Très différent de It Follows, le nouveau film de David Robert Mitchell est un véritable ovni dans cette compétition cannoise. Sa force est de tout oser: du plus loufoque au plus macabre, rien n'est censuré.
Under The silver lake est à la fois un film en marge de la compétition et un film de cinéphile. Impossible de passer à côté des nombreuses références, notamment à Fenêtre sur Cour d'Hitchock ou à Mulholland Drive, dont l'un des acteurs fait d'ailleurs une apparition dans ce film. Difficile d'imaginer un tel film au palmarès, même si cela serait mérité. Andrew Garfield assume un personnage poisseux et perdu et participe pleinement au délire.
Dogman de Matteo Garrone (ITALIE)
Matteo Garrone s'est manifestement calmé après Tale of Tales, son conte de fée vulgaire. Mais Dogman est un film passe partout, se voulant dur ou moralisateur, mais qui au final propose un portrait stéréotypé.
L'acteur principal, Marcelo Fonte, pourrait cependant repartir avec le prix d'interprétation. Dogman repose principalement sur celui-ci, filmé en gros plan et en permanence. L'acteur fait le film de par ses émotions et prend le dessus sur les différentes stratégies narratives de Garone.
L'accueil était chaleureux à la fin de la projection de 22h, ceci-dit la salle était remplie d'italiens, dont Benigni.
À suivre : mon avis sur Leto et Le Livre d'Image !
Clo
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