FIFF : un point sur l’édition 2017
Le FIFF s’est
terminé il y a déjà un moi, et la plupart des films présentés ne sont pas
encore sortis dans les salles belges. Petit récap des quelques films que j’ai
pu voir et que je vous conseille, ou non.
Jeune Femme de Léonor Serraille
Déjà en couverture des Cahiers du Cinéma un
an avant sa sortie, la caméra d’or de ce festival de Cannes promettait un bon
moment de cinéma. Pourtant, le film ne s’avère pas être une découverte
fracassante ni un renouveau dans le cinéma français. La Jeune Femme interprétée par Laetitia Dosch est mal élevée, un peu
bête et sans gêne : un stéréotype de la fofolle qui s’assume et qui
déprime…
Tout nous sépare de Thierry Klifa
Bilan du premier rôle de Nekfeu au
cinéma : moyen. On peut dire que le réalisateur ne lui a pas fait de
cadeaux : entre jouer le « j’ai mal, j’ai un couteau dans la
main » ou la racaille agressive, Klifa ne sert au jeune homme que des
scènes « casses gueules ».
Pas de chance pour Nekfeu qui paraît alors bien faible à côté de Duvauchelle,
Deneuve et Kruger. Outre cet événement, Klifa livre un film terne, fade et
parfois peu crédible.
Sortie le 8 novembre 2017
M de
Sara Forestier
L’actrice joue les réalisatrices et met en
scène une histoire qui lui trottait dans la tête depuis un moment. Malgré les
bons sentiments, l’histoire peine à décoller et l’émotion ne passe pas. On note
cependant la chance qu’à eu la jeune actrice d’avoir Jean-Pierre Léaud dans son
premier long-métrage.
Laissez bronzer les cadavres de Hélène Cattet et Bruno Forzani
On a beau ne pas aimer certains aspects de
leur cinéma, le duo dépassait tous ses concurrents dans la catégorie
« Meilleur film ». Mais non, le jury a préféré récompensé la fable
sur « la condition de l’homme » de Samuel Bencheterit… Catet et
Forzani ose et propose, sans limite. Et ca c’est déjà beaucoup pour un film
belge.
Maryline de Guillaume Galienne
Que dire de ce Maryline…sinon d’éviter à tout
prix d’aller le voir au cinéma. Alors que son premier film lançait sa carrière
de réalisateur, on comprend à son deuxième essai qu’il s’agissait d’un coup de
chance. Gallienne arrive à nous proposer un film encore plus égocentrique sans même
y apparaître…
Petit Paysan d’Hubert Charuel
Définitivement LA
bonne surprise de ce festival. Peu de chose à dire sinon d’aller consulter la critique : https://moonagedaydreamlactucinema.blogspot.be/2017/10/petit-paysan.html
En Attendant les hirondelles de Karim Moussaoui
Le
film algérien est composé de trois histoires se répondant et témoignant d’un
point de vue différent. Chaque histoire est rattachée à la précédente par une
situation ou un personnage. Les histoires existent seules mais n’ont pas toute
la même intensité. On retiendra principalement la deuxième histoire entre la
jeune fille prête à se marier et son ancien compagnon.
Clotilde Colson
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