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Stranger Things 2 : It’s getting darker…

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ATTENTION SPOILERS Les attentes étaient énormes pour cette deuxième saison dans le monde à l’envers, les Duffer  brothers  n’avaient pas intérêt à se louper vu l’engouement qu’avait suscité leur série l’an passé. Le 27 octobre, la bande de Mike était de retour et avec en prime, les costumes de  Ghostbusters , rien que ça. Alors que la vie semble à présent belle et harmonieuse à Hawkins, cette illusion procurée par les premiers épisodes va vite se désagréger… Will Byers est revenu de l’ Upside Down , mais pas sans séquelles. On comprend vite que le jeune garçon va avoir un rôle décisif dans la suite du show. Passant sans cesse de l’autre côté, il effectue le lien entre les deux mondes. Noah Schnapp, qui joue le rôle de Will, trouve alors toute l’ampleur de son personnage et démontre qu’il n’a pas été casté par hasard. Lui qui était le disparu de la première saison, il devient la clé de l’intrigue. D’autres personnages, comme Steve Harrington ( Joe ...

FIFF : un point sur l’édition 2017

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Le FIFF s’est terminé il y a déjà un moi, et la plupart des films présentés ne sont pas encore sortis dans les salles belges. Petit récap des quelques films que j’ai pu voir et que je vous conseille, ou non. Jeune Femme de Léonor Serraille Déjà en couverture des Cahiers du Cinéma un an avant sa sortie, la caméra d’or de ce festival de Cannes promettait un bon moment de cinéma. Pourtant, le film ne s’avère pas être une découverte fracassante ni un renouveau dans le cinéma français. La Jeune Femme interprétée par Laetitia Dosch est mal élevée, un peu bête et sans gêne : un stéréotype de la fofolle qui s’assume et qui déprime… Actuellement au cinéma Tout nous sépare de Thierry Klifa Bilan du premier rôle de Nekfeu au cinéma : moyen. On peut dire que le réalisateur ne lui a pas fait de cadeaux : entre jouer le « j’ai mal, j’ai un couteau dans la main » ou la racaille agressive, Klifa ne sert au jeune homme que des scènes «  casses gu...

Good Time : the pure and the damned

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Le dernier film des frères Safdie s’impose comme une ballade nocturne new-yorkaise éblouissante et étourdissante. Saisissante de stress et à la limite du malaise, la fable urbaine est un chef-d’œuvre de l’année 2017. Good Time implore les pulsions des spectateurs à un tel degré qu’il est difficile d’assister passivement au spectacle. Face aux tourments et aux erreurs, être seulement voyeur de cette histoire donne à penser sur notre impuissance quotidienne. Le premier choc émotionnel vient nous frapper dès la première scène : Nick, atteint d’une déficience mentale, est à une consultation chez un médecin qui lui pose des questions. Ce n’est pas directement le protagoniste qui nous est montré mais son frère, interprété par l’un des frères réalisateurs, Ben Safdie. En plus d’être un excellent metteur en scène, Ben rayonne en tant qu’acteur. Connie, frère de Nick, nous est présenté dès la fin de la scène. Celui-ci vient libérer son frère et ce, pour le meilleur et pour le pire....